Un typhon noirâtre mêlé de ronces se forme faisant apparaître le maître des lieux. Un silence chaotique, exposé à la lumière blafarde : Xemnas est de retour. En effet, le chef s’était absenté quelque temps envoyant son fidèle bras droit veiller à ce qu’aucun de ses sujets ne joue l’enfant. Il avait pas mal de mission de son côté, des buts inconnus de tous. Le Supérieur ne passait pas que son temps à imiter Socrate. Il allait par ci par là, vérifiant la progression du jeune maître keyblade. Puis, d’autres, plus énigmatiques.
Droit comme un I, le regard posé sur le Kingdom Heart. Cet astre, signe d’un espoir d’humanité. Il est apparut sur la terrasse la plus haute, celle où il médite longuement. Une insonorité inquiétante. Des incantateurs arrivent, ces similis contrôlés par le Supérieur. Ils s’alignent, tel des soldats, laissant Xemnas s’avancer nonchalamment. Il se fige au milieu d’eux, ils l’encerclent, il ferma les yeux écoutant leurs murmurent. Leurs voix aussi basse que le souffle du vent, comme des prières. Xemnas semble être le seul à les comprendre. Chacun d’entre eux, espions silencieux lui racontent un rapport de l’état des lieux. Une fois le recueillement finit, ils éclipsent lentement, laissant la route au maître.
Son aura se diffusa dans la totalité de la forteresse. Une tension invisible, comme cette impression de sentir des mains parcourir les murs, les meubles, les similis…Chaque servant se figea. Dans les couloirs, appartements, salles de repos, salles du conseil…. Les gardiens de membres de l’organisation XIII prirent une pose plus militaire.
Comme à tout retour, le Supérieur procédait à une longue visible des lieux, vérifiant de lui-même que rien n’avait été abîmé, brisé,détruit, ou par chance, qu’un de membre est une révélation. Après tout, c’est lui qui avait fait construire la demeure.
D’un pas impérieux, il descendit les marches de marbre blanc. Son regard stoïque sondait le vide. Il se dirigeait lentement vers ses appartements. Ses pas raisonnaient, comme les chaînes attaché au manteau. Ses cheveux argentés remuaient au rythme du mince vent. Ses bras croisés derrière le dos, il s’avança, entrant dans une salle dont la porte s’ouvrit d’elle-même. Pas besoin de se fatiguer, la demeure, il la contrôlait. Du moins, quand il en avait envie. Souvent, un sbire lui ouvrait avec galanterie chaque porte. Ce n’était pas un geste de paresse, juste un moyen de se fatiguer moins rapidement. Il devait être en forme à tout instant, mieux vaux être prudent…
Soudain, un bruit. Un entend des pas se rapprocher de lui. Il s’arrête laissant son oreiller repérer l’endroit exact où l’être se trouve….
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Mer 4 Avr - 8:32